Mon approche
Ma vision de la psychologie est très large. Grâce à la Psychologie Intégrative, j’y englobe un certain nombre de courants de psychologie classiques (comme les Thérapies Cognitives et Comportementales ou la Psychanalyse) mais aussi moins classiques.
Ma formation en Psychologie de la Santé n’est pas un hasard. La prise en compte de la dimension physique, du corps, et de tout ce qui peut l’influencer est quelque chose d’important pour moi dans ma vision de la psychologie.
J’aspire à une prise en charge globale. Je veux aider mes patients à comprendre qu’ils ne sont pas qu’un intellect avec des pensées, qu’un esprit avec des croyances, qu’un corps avec des émotions ou des symptômes. Je veux aider mes patients à comprendre les interactions qui existent entre leur corps et leur mental, dans quelle mesure ils s’influencent mutuellement, comment on peut agir sur chacun d’eux pour influencer positivement l’autre. Je veux aider mes patients à ne pas nier une facette de ce qu’ils sont, ni une dimension de leur réalité. Je veux les aider à prendre soin d’eux de manière globale.
Je ne suis pas spécialiste du sommeil, de l’alimentation, et je ne suis pas médecin. Mais l’on connait aujourd’hui tous les facteurs qui influencent notre corps et qui jouent indirectement via celui-ci sur notre psychisme et notre perception de notre réalité.
Ma conception de la psychologie est holistique.
J’aspire à aller au-delà du cadre du rôle du psychologue tel qu’on me l’a appris avec sa neutralité bienveillante. Je suis déjà une « psy » qui parle, qui intervient, qui encourage, qui guide.
Je me suis interrogée sur le cadre du rôle du coach. On parle souvent d’influence et de manipulation positive consciente souhaitée par le coaché. Ça montre à quel point un coach prend partie, s’engage. J’aime cette idée d’être plus partie prenante comme je le suis déjà moi-même.
Mais le coaching est pour moi quelque chose de trop rattaché au développement personnel, à cette illusion de la motivation et de la volonté, et cette idée qu’il faudrait vouloir travailler et faire des efforts pour devenir une meilleure version de soi-même afin d’atteindre l’objectif ultime d’être heureux. Et ce volontarisme, cette idée qu’il faut prendre sur soi, se faire violence, se pousser continuellement pour toujours se remettre en question, pour devenir plus productif, pour s’affirmer, ne me correspond pas. Je ne suis pas du tout contre tout cela mais je n’aime pas la conception globale qu’il y a derrière tout ça qui consiste à utiliser le présent comme simple moyen pour atteindre un futur idéal, d’être toujours dans cet idée de développement, d’expansion, de toujours plus. Certes, je veux malgré tout aider mes patients à explorer leur passé et/ou à se préparer un futur plus positif.
Mais je veux surtout les aider dans leur présent, avec ce qu’ils sont ici et maintenant, avec les ressources déjà présentes en eux. Je veux juste les aider à être plus conscient de leurs attachements au passé, de leurs projections dans le futur, et de ces illusions qui ont une réalité psychologique et physique sur eux dans le présent et qui les empêchent d’être en paix et serein ici et maintenant. Je veux les aider à éveiller leur conscience de leur corps, de ce qui l’influence, du rôle du mental et de ce qui peut l’embrouiller, pour les aider à être plus présent et en pleine conscience afin de développer leur capacité à ressentir de la joie, ce qui les aidera à être globalement plus heureux mais surtout plus en paix durablement. Je veux simplement apporter de la lumière dans leur obscurité ou sur leurs zones d’ombres pour y mettre de la conscience afin de les aider à être plus en paix et vivant dans le présent.