Journée mondiale de la fibromyalgie
Aujourd’hui 12 mai, nous sommes la journée mondiale de la fibromyalgie.
Il est vrai que bien souvent les « journées mondiales » ne sont que symboliques et ne font pas avancer les choses. Mais c’est l’occasion de mettre en avant, de parler de thèmes peu abordés au quotidien.
C’est pourquoi il est important que la fibromyalgie est au moins une journée.
En effet, cette maladie est encore très peu connue du grand public et méconnue chez certains professionnels de santé. Cela amène, encore aujourd’hui, un regard parfois lourd à porter pour les personnes atteintes de cette maladie.
En effet, les causes et parfois même les symptômes eux-même sont « déconsidérés », reportant indirectement la responsabilité et donc la culpabilité sur ces personnes pourtant en souffrance.
Alors il est important de rappeler aujourd’hui la nécessité de continuer les recherches afin de mieux comprendre cette maladie et ainsi pouvoir soulager et reconnaitre les malades, trop souvent encore perçus comme des personnes dépressives à l’origine, ou avec des troubles psychologiques, parfois même comme des hypocondriaques voire des simulateurs.
C’est pourquoi, en tant que psychologue de la santé attachée au lien entre les dimensions physiques, sociales et psychologiques d’une personne, je m’intéresse plutôt à la fibromyalgie du point de vue du vécu du patient d’une maladie si méconnue et qui constitue au quotidien un handicap. Handicap qui par son invisibilité complique la reconnaissance de la maladie pour le corps médical et les proches, rendant son vécu plus difficile et solitaire.
C’est pourquoi je me suis intéressée, au cours de mes travaux de recherche lors de mes études, à comprendre l’impact d’une maladie handicapante, et pourtant invisible, sur la vie d’une personne atteinte.
Je mettrai prochainement en ligne ces recherches, si jamais ce sujet vous intéresse.
Afin de terminer sur une note positive, reconnaissons le mérite à la Belgique d’avoir reconnu officiellement au parlement la fibromyalgie, le 28 avril dernier. Espérons que cela améliorera la prise en charge des personnes atteintes de fibromyalgie et changera le regard qui est porté sur elles.